vendredi 29 mars 2024
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Tumeurs du testicule : définitions, Symptômes, Causes

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Généralités/Définitions

Les testicules sont les principaux organes de la reproduction masculine. Ils assurent la fabrication des spermatozoïdes en 74 jours. La maturation de ceux-ci se fait en une douzaine de jours durant leur cheminement de l’épididyme vers l’ampoule déférentielle où ils sont stockés jusqu’à l’éjaculation.
Les testicules produisent aussi une hormone, la testostérone qui assume diverses fonctions :
elle joue un rôle prépondérant dans le développement des caractères masculins,
elle stimule le développement des organes annexes de l’appareil reproducteur (la prostate, les vésicules séminales),
elle possède un effet stimulant sur l’anabolisme (synthèse) des protéines.

Source: Le Gercor (canceronet.com)

Parmi les nombreuses formes existantes de cancer du testicule, les principales sont :
le séminome, forme la plus fréquente (environ 40 %) des tumeurs testiculaires) ;
le carcinome embryonnaire, appelé aussi dysembryome (20 % des cancers testiculaires) ;
le tératocarcinome (30 % des cancers testiculaires) ;
le chorio-épithéliome ou choriocarcinome : rare (environ 1 %).

La coexistence de plusieurs types est fréquente au sein d’une même tumeur.

Source: Cancer du testicule : un cancer de l’homme jeune – Santea.com (santea.com)

Le cancer du testicule est le plus souvent curable, avec des taux de guérison qui atteignent quasiment 100 % dans la plupart des cas. On distingue d’emblée 2 types (séminomateux et non-séminomateux), qui ont des traitements différents, les tumeurs séminomateuses étant particulièrement sensibles à la radiothérapie.

Source: Cancer du testicule (uropage.com)

Causes

Le cancer du testicule n’est pas attribuable à une cause unique, mais certains facteurs semblent associés à un risque accru :
la descente tardive des testicules (à moins que cette anomalie n’ait été corrigée tôt);
l’âge entre 15 et 49 ans;
des antécédents personnels ou familiaux de cancer du testicule;
un développement anormal du testicule.

Le cancer du testicule peut parfois se développer en l’absence de tous ces facteurs de risque.

Source: Causes du cancer du testicule (cancer.ca)

Le facteur de risque le plus important est le testicule non descendu pendant l’enfance (testicule ectopique ou cryptorchidie).

Le second facteur de risque est l’atrophie testiculaire (diminution du volume testiculaire) en particulier après les oreillons ou après un traumatisme.

Source: Le Gercor (canceronet.com)

Fréquence

Le cancer du testicule est le plus souvent curable avec des taux de guérison atteignant presque 100% lorsque la détection est précoce.

Ce cancer représente 1 à 2% des cancers masculins.

Le groupe d’âge le plus à risque est celui situé entre 15 et 35 ans.

Ce cancer est bilatéral dans 1 à 2% des cas.

Après guérison d’un cancer du testicule, la probabilité d’avoir un cancer sur le testicule opposé est de 2 à 5% dans les 25 années suivantes.

Source: Le Gercor (canceronet.com)

Les tumeurs malignes du testicule touchent chaque année en Suisse 300 hommes environ (9 sur 100000), âgés de 20 à 40 ans. S’il n’y a pas de risque familial ou professionnel, on constate toutefois que les non-séminomes atteignent presque exclusivement des hommes jeunes, les séminomes des hommes plus âgés.

Source: (prevention.ch)

Le cancer du testicule représente 1 à 2 % des cancers chez l’homme, et 3,5 % des tumeurs urologiques. C’est la tumeur la plus fréquente chez l’homme jeune, rare avant 15 ans et après 50 ans. Le risque est plus élevé chez les patients séropositifs pour le virus HIV. Le cancer du testicule est bilatéral dans 1-2 % des cas. Le séminome est la plus fréquente des tumeurs germinales dans les cancers primitifs bilatéraux du testicule, mais le lymphome malin est la plus fréquente des tumeurs bilatérales du testicule. Après guérison d’un cancer du testicule, le risque d’avoir un cancer sur le testicule opposé est de 2 à 5 % dans les 25 années suivantes.

Source: Cancer du testicule (uropage.com)

Prévention

Pour prévenir le cancer du testicule, on recommande d’effectuer le transfert chirurgical du ou des testicules qui n’ont pas migré dans la bourse avant l’âge de scolarité.

L’autre moyen principal permettant de détecter le cancer du testicule à un stade précoce est l’autopalpation, par exemple sous la douche. Les hommes jeunes surtout devraient être tout particulièrement attentifs aux modifications de leurs testicules et consulter rapidement un médecin le cas échéant.

Source: (prevention.ch)

Comment examiner vos testicules Le meilleur moment pour examiner vos testicules est immédiatement après le bain ou la douche; les muscles du scrotum sont alors détendus, ce qui permet de sentir plus facilement toute masse, croissance ou sensibilité au toucher.

Consulter votre médecin si vous éprouvez les signes et les symptômes suivant :

une bosse sur un testicule;

une douleur dans un testicule;

une sensation de lourdeur ou des tiraillements dans le bas de l’abdomen ou le scrotum;

une douleur soured dans le bas de l’abdomen et à l’aine.

Prévoyez des examens de routine au cours desquels votre médecin examinera vos testicules.

Source: Dépistage précoce du cancer du testicule (cancer.ca)

Symptômes

Les symptômes précoces du cancer du testicule les plus fréquemment observés sont les suivants :
bosse sur le testicule, pratiquement toujours sans douleur
sensation de lourdeur ou tiraillements dans le bas de l’abdomen ou le scrotum
douleur sourde dans le bas de l’abdomen et l’aine

Les signes et symptômes décrits ci-dessus ne sont pas nécessairement annonciateurs d’un cancer du testicule; ils peuvent en effet avoir d’autres causes. Pour en avoir le coeur net, il est important de consulter un médecin.

Source: Signes et symptômes du cancer du testicule (cancer.ca)

Le plus souvent le cancer est découvert par le patient lui-même, sous la forme d’une tumeur indolore, dure, augmentant le volume de la bourse. Il y a parfois une gêne au niveau de la bourse, rarement une douleur plus aiguë. Parfois c’est l’augmentation récente du volume d’un testicule jusque-là atrophique qui fait consulter. Le cancer peut également être découvert lors d’examens faits pour stérilité, car il y a souvent des troubles de la fertilité en cas de tumeur du testicule. Rarement, c’est l’apparition d’une métastase (ganglion dans le creux au-dessus de la clavicule gauche, troubles digestifs), ou un gonflement mammaire (gynécomastie) qui éveillent l’attention.

Source: Cancer du testicule (uropage.com)

Le plus souvent le cancer est détecté par le patient lui-même par palpation. Le cancer se manifeste par la présence d’une tumeur indolore, dure, augmentant le volume de la bourse . Il existe rarement une douleur aiguë.

Parfois, d’autres symptômes apparaissent :
augmentation du volume d’un testicule,
troubles de la fertilité,
présence de métastases dans le ganglion situé dans le creux au-dessus de la clavicule,
troubles digestifs,
gonflement mammaire (gynécomastie).

Source: Le Gercor (canceronet.com)

Complications

Les hommes touchés par ce type de cancer conservent ils leurs capacités sexuelles et reproductives ?
L’ablation d’un testicule ne compromet pas les fonctions sexuelles et la fertilité. En effet, le testicule restant peut produire le sperme et les hormones nécessaires à la reproduction. La conservation de sperme permet une paternité ultérieure si le testicule restant est insuffisant.
La chimiothérapie peut entraîner des nausées ou vomissements, la perte des cheveux et accroître le risque d’infections. Certains médicaments peuvent aussi provoquer l’infertilité mais généralement celle-ci revient environ 2 à 3 années après la fin du dernier traitement.

Source: Le Gercor (canceronet.com)

Si le second testicule est normal, il n’y a pas lieu de craindre des séquelles tardives ou durables après l’ablation du testicule malade. Par contre, si les deux testicules doivent être enlevés, ou s’il faut pratiquer une large irradiation des ganglions lymphatiques, le traitement provoque toujours l’infécondité mais pas l’impuissance. En effet, la substitution régulière de testostérone, hormone génitale masculine, permet généralement de conserver la capacité d’érection du pénis.
Quant à l’ablation bilatérale des ganglions lymphatiques, elle provoque chez presque tous les patients des troubles durables de l’éjaculation, par conséquent l’infécondité. Enfin, si les deux testicules ont été opérés, la pose de prothèses dans les bourses peut se révéler utile sur le plan esthétique.

On le voit, il est essentiel d’informer très exactement les patients et leur compagne sur les conséquences de l’ablation des testicules. Il convient par ailleurs de choisir une méthode de contraception efficace pour éviter toute grossesse, au moins pendant la durée de la chimiothérapie et les deux années qui suivent, à cause des risques de malformation foetale que ce type de traitement implique presque toujours. Dans certains cas, il peut être indiqué de récolter le sperme après l’ablation du testicule malade, mais avant de commencer la radiothérapie ou d’enlever les ganglions, afin de le déposer dans une banque de sperme où il sera congelé. Il faut savoir toutefois que la qualité du sperme a déjà diminué chez de nombreux patients avant le diagnostic, rendant plusieurs d’entre eux stériles.
Source: (prevention.ch)

Diagnostic

Pour confirmer son diagnostic, le médecin aura recours à certaines analyses, qui pourront également permettre d’établir le stade du cancer. Il se peut que vous ayez à passer un ou plusieurs des tests suivants.

Orchidectomie et biopsie : Pour conclure avec certitude à un cancer du testicule, on procède habituellement à l’ablation totale du testicule. Cette intervention chirurgicale porte le nom d’orchidectomie (ou orchiectomie).

Les cellules provenant du testicule enlevé seront examinées au microscope. Si elles sont cancéreuses, il faudra les analyser davantage pour déterminer de quel type de cancer il s’agit et à quel rythme elles se multiplient. Si le cancer ne s’est pas propagé à l’extérieur du testicule, il se peut que le traitement s’arrête là.

Analyses sanguines : Lorsqu’elles se retrouvent dans le sang, certaines substances chimiques appelées marqueurs tumoraux peuvent permettre didentifier un cancer du testicule. Dans le cas du cancer du testicule, les marqueurs tumoraux sont l’AFP (alpha-ftoprotéine), la β-HCG (bêta-gonadotrophine chorionique humaine) et la LDH (lacticodéshydrogénase).

Techniques d’imagerie : La radiographie, l’échographie, la tomodensitométrie [TDM], l’imagerie par résonance magnétique [IRM] et la scintigraphie osseuse sont autant de moyens pour votre équipe soignante d’obtenir une image de la tumeur et de vérifier si elle s’est étendue.

Source: Diagnostic du cancer du testicule (cancer.ca)

Le diagnostic est souvent posé dès la palpation des bourses si celle-ci révèle une tumeur dure et irrégulière du testicule.

Des examens de confirmation sont alors prescrits :
une échographie pour préciser la tumeur intra-testiculaire,
un doppler met en évidence l’augmentation de la vascularisation dans la tumeur,
un dosage des marqueurs tumoraux ( alpha-foetoprotéine, béta HCG ) dans le sang et du LDH.

Généralement, dans ce type de cancer, la simple palpation d’une tumeur solide confirme la malignité de la tumeur.

Ainsi, la décision d’une intervention chirurgicale d’ablation immédiate du testicule ne nécessite pas d’autre examen complémentaire.

Notons qu’aucune ponction du testicule à travers la peau n’est pratiquée pour décider de l’opération en raison du risque de propager les cellules cancéreuses au scrotum et/ou aux ganglions inguinaux (situés dans l’aine).

Les marqueurs tumoraux ont pour but en complément de l’examen microscopique de déterminer le diagnostic, le stade de la maladie et son évolution.
Attention ! Ce n’est pas parce que les marqueurs sont normaux qu’il n’existe pas de tumeur.
Deux marqueurs tumoraux essentiels sont donc dosés dans le sang avant tout traitement :

la beta-HCG (human chorionic gonadotrophin)
l’alphaFP (alpha foetoprotéine).

Source: Le Gercor (canceronet.com)

Les tumeurs bénignes du testicule sont tellement exceptionnelles que la simple palpation d’une tumeur solide, dure, du testicule (en dehors d’une infection récente du testicule accompagnée de fièvre évoquant une orchite) fait évoquer d’emblée une tumeur maligne du testicule, et la décision d’une intervention chirurgicale ne nécessite en pratique aucun autre examen en dehors d’une échographie de confirmation. Cette rapidité à décider une intervention qui consiste à enlever le testicule paraît souvent choquante au patient, habituellement jeune, qui vient juste de se découvrir l’anomalie testiculaire, mais il n’y a pas d’alternative à l’opération. En particulier, on ne fait pas de ponction du testicule pour décider de l’opération, en raison du risque de propager la tumeur au scrotum et/ou aux ganglions inguinaux en cas de ponction du testicule à travers la peau. Exceptionnellement, en cas de réel doute, un examen histologique en cours d’intervention (examen “extemporané”) peut être fait, mais il a une fiabilité limitée

Source: Cancer du testicule (uropage.com)

Traitement

Ils relèvent de la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie.
La chirurgie consiste en l’ablation du testicule ou orchidectomie. Après ablation, une prothèse testiculaire en silicone est généralement posée. En fonction du type de cancer et de son stade, un traitement complémentaire par radiothérapie ou chimiothérapie est généralement nécessaire. La chimiothérapie complète l’acte chirurgical. Généralement, les traitements se déroulent toutes les 3 semaines, en 3 ou 4 cures. Ces tumeurs sont très chimiosensibles. La radiothérapie externe est préconisée dans le traitement des séminomes, la cible étant les ganglions.

Le séminome, le plus souvent, est localisé au testicule (80 % des cas). Le chirurgien enlève le testicule (orchidectomie) puis une radiothérapie est appliquée sur les éventuels ganglions. Dans quelques cas (5 %), des métastases font entreprendre une chimiothérapie. La guérison est assurée dans 98 % des cas.

Source: Cancer du testicule : un cancer de l’homme jeune – Santea.com (santea.com)

Il existe 4 traitements principaux :
l’ablation du testicule malade ou orchidectomie Une prothèse testiculaire est le plus souvent mise en place. Cette intervention chirurgicale est réalisée sous anesthésie générale par une incision au pli de l’aine. Dès que la nature du cancer a été diagnostiquée après étude microscopique du testicule, le stade de la maladie est précisé par le dosage des marqueurs et un scanner abdominal et thoracique. Le traitement complémentaire peut alors être déterminé.

la chimiothérapie complète l’acte chirurgical. Généralement, les traitements se déroulent toutes les 3 semaines, en 3 ou 4 cures. Ces tumeurs sont très chimiosensibles.
la radiothérapie externe est préconisée dans le traitement des séminomes, la cible étant les ganglions.
le curage ganglionnaire a pour but de retirer les ganglions lymphatiques situés le long de l’aorte abdominale par voie chirurgicale.

Source: Le Gercor (canceronet.com)

Maladie au quotidien

Les traitement (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie), n’entraînent pas d’impuissance et n’a donc aucune incidence sur la vie sexuelle. Mais ils peuvent atteindre la spermatogenèse (production des spermatozoïdes) et entraîner une stérilité, généralement transitoire. C’est la raison pour laquelle il est proposé à l’homme jeune de conserver son sperme (banque du sperme) avant tout traitement.

Source: Cancer du testicule : un cancer de l’homme jeune – Santea.com (santea.com)

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